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L'AVENTURE MICHELIN

C'est partie pour l'aventure Michelin: 

Dans un ancien atelier de filature de 2000 m², l'Aventure Michelin se parcourt sur deux niveaux. Le parcout est divisé en 10 espaces de découvertes. 

 

  • Espace n°1: Les origines de Michelin

C'est à la fin du XIXème siècle que débute l'aventure de Michelin lorsque le réseau de chemin de fer assure les transports de ville en ville. La société industrielle se développe et s'accompagne de nouvelles innovations et autres découvertes. 

 

  • Espace n°2: Rouler sur de l'air

Les frères Michelin vont accélérer le developpement du vélo et de l'automobile en proposant une foule d'innovation comme le premier pneu automobile, la première jante automobile ... 

 

  • Espace n°3: Des pionniers de l'aviation

Ils s'engagent dans l'aviation en 1896 et  créent la coupe Michelin de l'aviation en 1908. 

 

  • Espace n°4: La Micheline: l'innovation sur les rails

Les frères Michelin décident de faire des pneus pour les chemins de fer. Ils ne trouvent pas de partenaire du côté des compagnies ferroviaires donc ils décident de développer leur propre gamme d’autorails sur pneus. 

 

  • Espace n°5: L'engagement social

  • Espace n°6: Du génie dans la publicité

Les frères Michelin ont inventé Bilbendum. C'est une icône internationale qui représente la marque et qui évolue au fil du temps. Un film "Du génie dans la pub" a spécialement été fait pour présenter l'épopée du personnage de sa création à aujourdhui

 

  • Espace n°7: Aider et guider le voyageur

Les frères Michelin créent des outils d'aide à la mobilité: guides hoteliers et touristiques, cartes routières, numérotation des routes, bornes de signalisations ... Ces outils vont faciliter le déplacement et participer au développement de l'automobile. 

 

  • Espace n°8: La révolution du Radial

En 1946, Michelin dépose le brevet du pneu Radial. Il prend 20 ans d'avance sur ces concurrents. 

 

  • Espace n°9: Les enjeux de la mobilité de demain

Michelin veut garantir la sécurité routière et réduire la consommation d'énergie. Il veut protéger l'environnement et assurer une économie de carburant pour les clients. 

 

  • Espace n°10: Showroom et ludospace

Michelin présente sa gamme de produits actuellement commercialisée. 

Interview de Stephane NICOLAS:

  • Quel est votre métier au sein de l’Aventure Michelin ?

Je suis rattaché à la direction de la communication de Michelin et je m’occupe de tout ce qui concerne le patrimoine historique, donc à la fois la conservation des archives et le recueil de nouvelles pièces, parce que l’entreprise Michelin est une entreprise qui continue à se développer et à produire. Une partie de notre travail aussi ici est de collecter des éléments représentatifs de l’histoire de Michelin : ce sera le patrimoine de demain. Je supervise également l’activité de l’exploitation de l’Aventure Michelin.

 

  • Le musée existe depuis combien de temps ?

Nous avons ouvert en janvier 2009.

 

  • A-t-il toujours ressemblé à ce que nous pouvons voir aujourd’hui ou l’avez-vous fait évoluer ?

Avant l’Aventure Michelin, il existait déjà un petit musée Michelin en centre-ville mais qui n’était pas ouvert au public. Il était uniquement à usage interne pour les clients, les partenaires, les salariés. Pourtant il y avait une demande, et comme il était question de déménager l’ancien musée, nous avons décidé de faire quelque chose que l’on puisse ouvrir au public. Dans ses grandes lignes, cela ressemblait déjà à cela, mais ce qu’on a fait évoluer depuis l’ouverture ce sont les derniers espaces, comme les grands enjeux de la mobilité de demain.

 

  • Quel est précisément le rôle, la vocation du musée ?

Michelin a pris la décision de faire l’Aventure car c’est une vitrine pour la marque. La cible prioritaire était donc au début exactement la même que dans l’ancien musée. L’Aventure Michelin est une façon originale et ludique de découvrir Michelin : à la fois son histoire mais aussi ses innovations, sa culture. En deux heures, on présente Michelin. Aujourd’hui 95% de la fréquentation concerne le grand public, et les 5% sont nos cibles internes. Ce que l’on n’avait pas prévu, c’est que l’Aventure Michelin est aussi devenu un pôle d’attractivité touristique pour la région.

 

  • Vous devez sûrement avoir une réserve, tout n’est pas exposé dans le musée.?

Oui, on a effectivement des réserves. On a d’ailleurs travaillé avec un scénographe, qui met en scène et un muséographe, qui écrit le scénario, le discours. On leur a expliqué notre histoire, on leur a ouvert nos réserves en leur disant que l’on souhaitait faire un parcours scénographique ouvert au public. Donc il faut choisir, sélectionner, couper dans les textes, et cela donne le résultat de l’Aventure Michelin. On a dû faire beaucoup de choix et on a pas mal de choses en réserve.

 

  • Quel est le public majoritaire ?

En très grande majorité, c’est un public familial ou des visiteurs individuels. Nous avons fait un livret enfant qu’on leur remet au début de la visite : il y a des questions, des dessins pour les accompagner tout au long de la visite. Il y a également le marché groupe : l’Aventure Michelin est un produit qui est bien adapté à ce marché-là, parce que ça se visite en deux heures. Au total, cela représente environ 60% d’individuels et 40% de marché groupe, avec les scolaires et les institutionnels de Michelin inclus.

 

  • Essayez-vous de viser un public différent, d’étendre votre cible ?

On aimerait bien développer le tourisme d’affaires parce qu’on a de plus en de plus de demandes de la part d’entreprises, d’associations qui demandent un peu plus que la visite. Ils sont intéressés par l’originalité du lieu, la possibilité de faire une visite en deux heures, et en même temps d’organiser un séminaire, une réunion, un lancement de produit etc… Mais nous ne sommes pas encore très bien équipés pour ça.

 

 

 

 

 

  • Quels sont vos enjeux de communication ?

Notre premier enjeu en termes de communication est : c’est un musée ouvert, y compris les week-ends et jours fériés. Rien d’autre ne se visite de Michelin à Clermont, ce n’est pas une usine. Deuxième enjeu pour nous : c’est un musée ouvert à tous qui n’est pas réservé qu’aux passionnés de technique, de voiture ou de compétition. C’est un produit familial. Le troisième enjeu : les gens qui ont passé un bon moment, qui sont satisfaits de leur visite, puissent en parler autour d’eux, c’est le bouche à oreille. Nous savons que les visiteurs satisfaits sont pour nous de bons ambassadeurs.

 

  • Quels sont vos principaux supports de communication ?

C’est très varié. Il y a à la fois les supports traditionnels, comme l’affichage public. Avec la presse, c’est un peu compliqué parce que nous devons nous faire une petite place parmi les multiples sujets qui occupent les relations entre Michelin et la presse. Il faut également que Michelin ne soit pas surreprésenté dans les médias. Au niveau des réseaux sociaux, nous ne sommes pas encore très bien équipés mais nous aimerions beaucoup développer cela, parce que nous nous apercevons que tout ce qui touche à l’histoire ou au patrimoine suscite de l’intérêt et de l’engagement sur les réseaux sociaux.

Pour la cible scolaire, nous avons un partenariat avec le rectorat. Nous avons des dossiers pédagogiques qui sont en ligne sur notre site Internet parce que l’on voulait éviter que la visite par les publics scolaires soit juste la « sortie de fin d’année ». On voudrait qu’une visite à l’Aventure soit préparée, qu’elle ait du sens, qu’on en retienne quelque chose. Il y a tout un tas de sujets qui peuvent être abordés.

Les autres supports de communication sont le site Internet, le dossier de presse, ou les flyers, où l’on met des photos de la scénographie. Mais il faut trouver le bon équilibre : il faut laisser un peu de surprise et en même temps attiser la curiosité. Il y également une visite virtuelle sur le site Internet. Cela ne remplace jamais l’expérience de la visite sur place, mais cela peut donner envie de venir et de casser quelques a priori.

 

  • La fréquentation du musée a-t-elle évolué depuis ses débuts, notamment la fréquentation étrangère ?

La fréquentation étrangère est assez stable depuis le début. Ce sont toujours globalement les mêmes nationalités qui viennent, principalement d’Europe du Nord : Belgique, Pays-Bas, Allemagne… La clientèle étrangère représente environ 8% de la fréquentation, ce qui est dans la moyenne des autres sites de la région. Sur l’évolution de la fréquentation, elle augmente chaque année, ce qui est une bonne nouvelle. Nous recueillons sans doute les fruits de l’expérience, c’est-à-dire qu’il faut quelques années pour qu’un produit nouveau comme le nôtre se mette en place sur le marché. Nous bénéficions aussi sûrement avec le temps des commentaires positifs des visiteurs.

 

  • Pour terminer, quelles sont vos principales sources de financement ?

Le musée appartient à Michelin, qui a fait le choix de garder le musée en son sein, à la direction de la communication. C’est aujourd’hui un investissement en termes d’images, puisque le musée coûte plus cher à faire fonctionner par rapport aux recettes générées. Nous tendons vers l’équilibre, nous essayons d’imaginer de nouvelles activités rémunératrices, de façon à coûter le moins cher possible à l’entreprise. Aujourd’hui les principales sources de financement sont les recettes, qui couvrent largement plus de la moitié des coûts de fonctionnement, et également le budget alloué par Michelin.

Nos remerciments à M. Stephane NICOLAS pour avoir accépté notre demande d'interview et pour son accueil.

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